Page 2 - theramene 112
P. 2
Théramène n° 112
Festivals FNCTA en Midi-Pyrénées : la suite
LES PHOTOGRAPHES
Nous poursuivons notre zoom sur les festivals
amateurs, entamé depuis plusieurs numéros
de Théramène, en proposant un focus sur la
recension photographique ô combien impor-
tante pour conserver la mémoire de ces ma-
nifestations.
L’association Poussière d’image présente dans
la plupart d’entre eux en est le moteur princi-
pal. Stéphane Ballin-Bochalas, son prési-
dent depuis deux ans et André Cocault,
photographe actuellement tourné vers le
théâtre, en ont dévoilé pour la rédaction de
Théramène l’histoire et le fonctionnement :
L’association Poussière d’images a été créée il y aura vingt ans l’an prochain par Ni-
colas Pagès, qui s’était mis à la photo alors qu’il n’y connaissait rien et souhaitait
en apprendre plus. Ne trouvant pas d’association satisfaisante à Toulouse, qui soit,
selon lui, dans le partage et la créativité, il décide d’en créer une avec 11 personnes
motivées, qui déposent en 2007 à la préfecture les statuts d’une association pour
tous.
Cette association développe beaucoup d’activités, cours de formation théorique en
salle dans le studio photo de l’association avenue de Muret et pratique sur le terrain,
sorties nature, sorties street, photos thématiques, partenariat avec des structures
diverses - comme ce week-end dernier avec l’Académie culinaire de France, qui va-
lorise l’art culinaire à la française et forme des chefs -, couverture photographique
de concerts, de rencontres sportives…
L’association rassemble environ 250 adhérents d’âges et d’origines très diverses. La
philosophie de l’action des photographes est de ne pas interférer dans l’évènement
lui-même tout en manifestant une participation active et en étant acteur dans le
partenariat bien au-delà d’une recension des événements couverts. Lorsque Sté-
phane Ballin-Bochalas a pris la présidence il s’est étonné de constater que les activi-
tés fonctionnaient bien mais qu’elles restaient dans le même sillon. Il a encouragé
l’équipe de quarante bénévoles à savoir oser et sortir de leur zone de confort.
En ce qui concerne la couverture photos des festivals, deux animateurs sont plus
particulièrement concernés : André Cocault et Alain Garres, André Cocault assu-
rant la liaison entre la FNCTA et Poussière d’images. Lorsque qu’un événement doit
être couvert ceux qui souhaitent le faire s’inscrivent dans un agenda. Ils reçoivent
alors un mail qui leur donne ou non le feu vert pour le faire en fonction du nombre
d’accréditations possibles par salle. A Verfeil par exemple, il ne peut y avoir que
deux photographes pour la grande salle et un pour la petite salle. L’association dis-
pose d’un important vivier de photographes amateurs et professionnels, mais seule-
ment 5 ou 6 sont plus particulièrement tournés vers le théâtre. Malgré leur petit
nombre, ils arrivent à couvrir les différentes manifestations de théâtre amateur avec
disponibilité et talent. Nous leur devons vraiment beaucoup. Ils assurent la mémoire
de nos manifestations.
Propos recueillis par Marie-Noële Darmois
2