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Théramène n° 108

Le festival régional de théâtre de Cahors

un festival éclectique

Caroline Cariat, présidente de la Troupe en boule et
Gérard Casagrande, président du CD46 ont confié à
Théramène leur vision de ce festival.

Le festival de Cahors est un festival où sont proposés diffé-
rents genres. Son objectif principal est la mise en avant de
spectacles de qualité. Nous faisons une présélection parmi
les spectacles candidats (quarante cette année) et nous nous
attachons ensuite à voir dans quelle mesure ils répondent à
nos attentes aussi bien en terme de jeu des comédiens que
de scénographie et de mise en scène. Pour nous, il faut que
le jeu des comédiens ait du rythme, soit facteur d’émotion,
qu’il présente un propos artistique convaincant et fasse
preuve d’originalité.

Nous nous efforçons aussi de toucher tous
les publics aussi bien adultes, qu’enfants et
ados, de mêler les arts en introduisant, par
exemple, des soirées musicales, des ses-
sions de dessins en live… Cette année,
nous avons proposé des spectacles de
mime et de clown. Nous ne nous interdi-
sons pas non plus les One Man show. Cette
année, nous avons programmé 10 pièces,
dont une pièce jeunes en ouverture et une
pièce professionnelle en clôture. Le festival
étant le lieu de sélection de Festhea, deux
ou trois pièces sont présélectionnées et le
jury de Festhea présent pendant le festival
en choisit une.

Une nouveauté cette année : nous avons renoncé à la compétition. Il n’y a donc eu
ni jury jeune, ni de remise de prix de la ville de Cahors. Nous allons poursuivre
dans ce sens. C’est pour nous un grand tournant. Les débats avec le public en sont
plus apaisés et permettent de mieux mettre en avant la qualité de chaque spec-
tacle.

La tenue du festival est très exigeante en
amont et en aval. Elle est dévoreuse de
bonnes volontés. Il faut prévoir l’accueil des
troupes, leur hébergement, l’accueil tech-
nique : montage et démontage des décors, ré-
gie, l’accueil du public : billetterie, placement
des spectateurs. A cet effet, environ 25 béné-
voles occupent des postes bien cernés à
l’avance en roulement, 4 ou 5 personnes à la
billetterie, 5 ou 6 ouvreuses, 5 ou 6 barmen ou
barwomen, des personnes dédiées aux loges,
au plateau. L’hébergement des troupes est lui
aussi assuré par des bénévoles chez eux. Cet

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