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THÉRAMÈNE
Ce numéro sera le dernier
de la saison. En effet celle–
ci tire à sa fin. Mais les
mois de mai et de juin
nous réservent des sur-
prises : La rencontre ados,
le festival de Cahors, le
festival de Brassac et celui
d’Acta 82 ! Celui de
Colomiers nous manquera.
Nous espérons qu’il revivra
l’an prochain.
Le comité de rédaction
N’hésitez pas à consulter notre
site : https://fncta-midipy.fr
Dans ce numéro :
Pineda p. 1
Les Festivals Midi-Pyrénées, suite :
Les phographes p. 2
Le Pont Culturel Gers-Latmingué
Agenda p.4
Bulletin associatif de l'Union Régionale de la FNCTA Midi-Pyrénées
Ariège, Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Lot, Hautes Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garonne
N° 112
Pour en savoir plus : http://fncta-midipy.fr Mai 2025
Trois petits jours à Pineda et puis s’en vont
C’est l’histoire de deux acteurs et de leur metteure en
scène au festival de théâtre amateur de Pineda de Mar,
agréable station balnéaire de la Costa Brava. Le festival
propose en un week-end une cinquantaine de spectacles,
dans une quinzaine de salles. Le temps n’était pas fran-
chement au beau mais la mer était à nos pieds. Hôtel 4
étoiles ! Nos amis catalans savent recevoir ! Et c’est tou-
jours plaisant d’échanger ensemble autour d’un bon re-
pas.
Mais bon, nous étions d’abord venus
nous produire et voir des spectacles.
Nous avons pu voir une comédie musi-
cale avec des jeunes qui avaient la
« pêche » et qui formaient un bel en-
semble vocal. Une œuvre en italien
jouée par des acteurs suisses. Une co-
médie plutôt plaisante qui avait des
airs de commedia dell’ Arte
d’aujourd’hui. Et surtout un très beau
spectacle très émouvant sur la guerre
civile.
Enfin le grand jour est arrivé, un samedi à 17h pour jouer
« Sarah et le cri de la langouste ». Une salle d’une cen-
taine de places, une loge immense, mais pas de cou-
lisses ! Un temps d’installation confortable de 2h. Il nous
fallait régler lumière et vidéo projecteur pour le surtitrage
avec l’aide efficace et rapide du responsable de salle. La
tension devenait électrique mais tout a pu se dérouler
normalement. Le public (une trentaine de personnes)
nous a chaleureusement applaudi.
Et puis après, me direz-vous. La possibilité d’aller voir les
autres spectacles gratuitement et d’être hébergés tout
aussi gratuitement sur deux jours, faveur que les troupes
catalanes elles-mêmes n’ont pas eu. Comme chez nous
les restrictions budgétaires se font sentir. Nous aurions
aimé plus d’échanges au-delà des applaudissements, en
positif ou en négatif. Peut-être faut-il imputer cette ab-
p. 3 sence de réaction à la taille du festival et à l’obstacle de
la langue malgré le surtitrage ; peut-être aussi à la pluie
diluvienne qui s’est abattue sur Pineda avant, pendant et
après notre spectacle.
 Albert Novelli, Marie-Noële Darmois, Catherine Salane