Extrait de Théâtralités, la revue du CD 31, voici un texte d’Alexandre Journaux de la Cie Les têtes de mule après la journée des Petites Formes à Beauzelle :

En ce beau dimanche de fin septembre, quatre têtes de mule se rendent à Beauzelle pour participer à la journée Petites formes et compagnies organisée par le Comité Départemental et la compagnie des Santufayons. Pour cette première participation, nous ne savons pas trop ce qui nous attend.
Nous avons préparé notre intervention quelques jours plus tôt et espérons faire de belles rencontres. Tout commence bien dès l’accueil où on nous propose un petit café. Puis nous prenons place bien sagement dans la salle et attendons le début de la programmation.
C’est Michel Alignol qui ouvre le bal avec une conférence sur le thème « Qu’est-ce que le théâtre ? » Pourquoi faisons-nous du théâtre ? Qu’est-ce que le public ? … Entrecoupé de ses propres expériences, Michel tente de répondre à ces délicates questions. L’auditoire est attentif, intéressé et ému. Son intervention se termine par des échanges avec le public. De mon point de vue, je n’ai pas tout compris : catharsis, Guénoun, psychodrame de Moreno, … et je me dis que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre pour enrichir ma tête de mule.
Ensuite place à la première partie des « petites formes ». Nous assistons alors à l’enchainement d’extraits ou de lectures de pièces proposés par les différentes compagnies de théâtres amateurs. Ces extraits nous font découvrir des textes, des comédiens et des mises en scènes très riches et très variées comme par exemple la très captivante et émouvante interprétation d’une pièce de Tennessee Williams [NDLR: voir ICI]. Un petit entracte est proposé qui permet les premiers échanges. De mon coté, je mets à profit cette pause pour rencontrer et mettre enfin des visages sur des noms comme Christine Lowy et André Ruiz. Nous retournons à nos places pour écouter les organisateurs de festivals nous parler de leurs projets.
Ensuite, comme nous devons présenter un extrait de notre pièce Le plancher des vaches, nous n’assisterons pas à l’intégralité des représentations. Nous nous éclipsons discrètement pour préparer notre intervention. Quelques échauffements de voix, quelques mouvements de décontractions et les 4 têtes de mule sont prêtes pour monter sur scène. Tout se passe globalement bien même si certaines mauvaises langues diront que les quelques gouttes tombées en fin d’après midi auraient pour origine une biguine des idées reçus chantée par 4 mules par très en voix ce jour là…
Les petites formes prennent fin par un apéro qui offre de nouveau l’occasion de faire des rencontres intéressantes. Merci aux organisateurs pour ce beau dimanche passé entre passionnés de théâtre.

Alexandre Journaux « Les Têtes de Mules »