à Jeannette
Après le décès de Jeannette Laroche :

En quelques mesures, pas même le morceau fini, comme en un long pianissimo qui s’évanouit, qui disparaît… ainsi tu deviens à jamais ce moment, juste entre la dernière note et les applaudissements, ce moment magique, porte secrète d’éternité, de plénitude…
Voilà. Nous voilà sans toi.
Désireux de poursuivre, d’oeuvrer, de créer, d’essayer de vivre sans toi dans notre choeur de clown, ce chœur qu’A4 nous tentions de faire grandir, s’épanouir et rire.
Nous voilà sans toi.
En plaisantant, nous disions parfois » après A4 Petit Format, on n’a qu’à faire A3 Grand Format !! »… Nous ne pensions pas que cela deviendrait une réalité !
Oui tu es partie… mais il y a ces signes : ton morceau à la radio, cette maison qui porte ton nom au hasard d’une rue… comme si tu étais encore au cœur de notre chœur.
Alors, peut-être avec toi, mais sans toi, pourrons- nous tenter quelque chose ?
Hélène, Magali, Frédéric et Eric.